Autorise-toi à rêver part. 1: cap ou pas de cap?

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Laisse-moi te raconter une petite histoire

A l’âge de 4 ou 5 ans, à la question « que veux-tu faire quand tu seras grande? » je me souviens avoir répondu « journaliste ». Allez savoir pourquoi. J’ai surement eu d’autres réponses à différents moment mais c’est la seule dont je me souviens de façon claire et limpide – Anne Sinclair passait à la télévision à ce moment là.

Vers 14 ans, je rêvais de travailler chez McDonald’s pendant la période estivale, comme la grande soeur d’une copine qui avait 16 ans. C’était pour un moi un signe de maturité!

Après le bac, j’avais une liste de jobs étudiants que je voulais absolument tester avant de commencer ma « vraie » carrière parce que ça me paraissait stylé – vendeuse chez H&M et conductrice de bus, en plus de McDonald’s toujours sur ma liste.

Enfin pendant mes études supérieures, je rêvais de travailler soit dans le domaine de la beauté soit au sein d’un magazine – la faute à mon film et livre préféré de l’époque « Le Diable s’habille en Prada » – ce qui ressemble à ce que la Allaine de 4-5ans voulait.

Done, done and done

Je vous raconte tout cela pour souligner une chose: tous ces « petits » rêves me donnaient un cap à garder. J’ai bien été équipière chez McDonald’s, de surcroit sur les Champs Elysées – il fallait tenir le rythme! Je suis redescendue un peu sur l’avenue pour occuper le poste de Sales Advisor chez H&M au département homme – une expérience sociologique très interessante. Qu’on se le dise, au bout d’un moment conduire un bus ne m’intéressait plus.

A la fin de mes études j’ai plongé un orteil dans le monde de la beauté, avec un stage de 6 mois entre développement de rouges à lèvres et préparation/expédition de commandes de maquillage. En parallèle, je tenais un blog lifestyle avec des copines: n’est-ce pas tout de même un peu comparable à une expérience au sein d’une rédaction? Je te laisse juger.

En bref, comme tu peux le voir je suivais une feuille de route. Rien de tout ça n’avais été noté où que ce soit: j’avais envie de le faire, je m’assurais juste de le réaliser.

Ne cesse jamais de rêver

Cet été lors d’une conversation très sérieuse, on m’a demandé ce que je ferais si l’argent n’était pas un obstacle. J’ai ainsi découvert des rêves bien enfouis que je n’osais pas manifester, des idées qui m’étaient passées par la tête mais balayées d’un revers de la main à plusieurs reprises.

Je me suis sentie plus légère à ce moment-là comme si ces paroles n’attendaient que de quitter mes entrailles. Je ne sais pas depuis combien de temps je m’auto-censurais: plus de feuille de route, plus de cap.

Maintenant que j’en suis consciente, je mets un point d’honneur à laisser libre cours à mon imagination et surtout à noter tout ce qui me passe par la tête! Next step: oser tester mes idées et expérimenter car ce n’est qu’ainsi que je trouverai ma « destination » dont je te parlais il y a 2 ans dans mon article 1.9.8.9.

Mes exemples paraitront certainement très triviaux mais ils font partie de mon histoire et illustrent parfaitement mon propos. Je tenais en tout cas vraiment à partage mon épiphanie car elle a débloqué beaucoup de choses dans mon esprit – il me reste encore à travailler sur l’audace. J’espère que cela t’aidera, toi qui me lis, et je te donne rendez-vous très vite pour la partie 2 de cet article. Oui, oui, j’ai encore des choses à dire à ce sujet!

En attendant, je veux que tu retiennes une chose: ne cesse jamais de rêver!

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