Début décembre, je vous ai écrit un article sur les chevelures ombrées rouges qui inondaient ma page d’accueil Instagram et que j’avais envie d’adopter. 5 mois plus tard, toujours pas de rouge sur ma tête mais plutôt des tresses ombrées roses. J’ai en général un « planning » sur 3 mois mais il arrive qu’une envie spontanée vienne en éclipser une planifiée: c’est ce que j’appelle mes « Humeurs Capillaires ».
I got it from my mama
Si vous avez lu les 4 autres posts qui parlent de coiffure – listés à la fin de cet article – vous savez certainement maintenant que j’ai porté des tresses presque toute ma vie. C’est ma mère qui nous coiffait, mes sœurs et moi, elle n’avait donc pas besoin de payer une coiffeuse à chaque rentrée scolaire. Je n’ose même pas imaginer le budget que ça aurait représenté pour 3 têtes…
Elle se faisait plaisir: longues, courtes, bouclées, noires, blondes, avec une touche de bleu… Du coup, quand j’ai pu choisir moi-même mes mèches, j’ai continué à expérimenter. Je me sentais tellement libre!
Je pense que j’ai arrêté de prendre des risques au niveau capillaire après mon retour au naturel parce que je ne me tressais plus aussi souvent. C’est devenu « pire » lorsque je suis entrée dans le monde du travail. Je me suis quelque peu interdite de m’exprimer à travers mes coiffures, pour ne pas trop attirer l’attention. Ça fait cependant 1 an que j’ai repris du poil de la bête! Vous savez ce qu’on dit, « chassez le naturel, il revient au galop » 😉
I am (still) not my hair
Dans la période où j’ai découvert mes mèches ombrées – toujours sur Instagram! – je suis retombées sur la chanson « I am not my hair » d’India Arie, vous vous en souvenez? Ça m’a ramené à mon époque Skyblog! J’étais au max de mes délires capillaires – mes cheveux étaient décolorés – et j’achetais, dès que j’avais les moyens, le magazine américain Sophisticate’s Black Hairstyles.
J’ai été submergée par l’entrain et l’audace dont je faisait preuve à l’époque. C’est comme ça que j’ai fini avec des mèches roses et je les adore!
J’ai la chance de travailler dans une boite assez jeune avec un dress code flexible – le jean déchiré passe quoi! Du coup, je pouvais me permettre d’aller bosser sans problème avec mes cheveux roses. Bien entendu, je ne passais pas inaperçue mais je ne me sentais pas le moins du monde mal à l’aise, ce qui était une de mes craintes il y a plus d’un an. J’ai même salué le PDG dans les couloirs au calme! La réalité est juste que je me suis mise des barrières inutiles et je ne suis certainement pas la seule.
Donc mon message les filles est le suivant: ne vous bridez pas inutilement comme je l’ai fait quand vous avez la possibilité de faire ce que vous avez envie de faire. Je parle ici de coiffure parce que ça a toujours été un de mes moyens d’expressions mais ça s’applique aussi à beaucoup d’autres domaines.
Et vous qu’est-ce qui vous fait vibrer en ce moment?
Articles coiffure:
Mama Rose Beauty x Ma Coiffeuse Afro [part. 1]
Je découvre ton blog par ce chouette post. J’ai toujours été assez conventionnel en terme de couleurs capillaires. Ma seule lubie était quelques mêches blondes sur un tissage. Au final, je ne me suis jamais vraiment interdite des coiffures à cause de mon travail. D’ailleurs l’idée de porter des locks au travail ne m’a jamais effrayé… Mais comme tu l’as dit je suis certaine que c’est le cas pour beaucoup de filles. En ce moment je suis a fond sur les jeans destroyed. Tant que le dress code le permet osons être nous !
Super article en tout cas.
Bisous
Armelle
Merci Armelle! J’aime beaucoup tes locks d’ailleurs 🙂
J’ai eu l’habitude de n’avoir aucune limite au niveau capillaire mais je suis devenue hyper consciente dans le cadre pro alors qu’en y regardant de plus prêt, je n’avais aucune raison d’avoir peur d’oser! C’est dans des moments comme celui-ci que je réalise que je suis clairement ma propre ennemie…