Ecrire pour se libérer de sa tête

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Au début du mois, j’ai repris la création de contenu dont l’écriture d’articles ici. J’ai progressivement retrouvé l’inspiration pour achever des brouillons ou partager de nouvelles idées. Plusieurs facteurs m’ont aidé à reprendre et avancer:

  • Des échanges que j’ai eu avec des proches
  • Une formation que j’ai adoré sur Skillshare et qui m’a beaucoup aidé par exemple à trouver comment vous parler du fameux chapitre 10 du livre de Michelle Obama, Devenir
  • Seth Godin dans ses articles et interviews sur le « writer’s block » (le syndrome de la page blanche)

C’est surtout le 3ème point qui m’a débloqué et fait comprendre qu’il fallait écrire pour se libérer de sa tête.

Ecrire, écrire, écrire

Seth Godin a écrit la phrase suivante dans un de ses articles récents à propos du writer’s block:

The best way to deal with it is to write, and to realize that your bad writing isn’t fatal.

Seth Godin, Seth’s Blog

Il dit en gros que la meilleure façon de gérer le syndrome de la page blanche est d’écrire et de se rendre compte que rédiger un mauvais texte ne va pas nous tuer.

Quand j’ai lu ça, j’ai eu l’impression de recevoir une claque car tout mon problème est là! Je cherche trop à bien écrire, pas faire de phrases trop longues – le point qui m’agace le plus – varier mon vocabulaire… Et avec tout ça, véhiculer mon message. Pfiouu! Rien que ces deux phrases me donnent envie d’arrêter cet article ici. Ça fait beaucoup pour mes quelques milliards de neurones.

Du coup, je commence mais ne termine pas mes articles car je les trouve nuls et j’attends d’être inspirée pour réécrire et/ou finir.

Désormais, où que je sois, sur un cahier ou dans mon téléphone, je note la moindre idée, phrase ou même tout mot qui me viendrait en tête. Le but est de ne pas perdre l’essence de ce qui me traverse l’esprit à un instant T mais également, ne pas attendre de me poser pour rédiger un article entier.

Ce n’est pas facile, le changement s’opère progressivement mais je peux vous garantir que ces petites notes prises par-ci, par-là aident beaucoup. Il y a donc de potentielles publications écrites à 30, 50 ou 70% qu’il ne reste plus qu’à compléter après en avoir reconstitué les pièces comme un puzzle.

Accepter de partager même si ce n’est pas parfait

Pour être transparente avec vous, j’ai failli ne pas publier mon article « Bye, bye, garde-robe fantasmagorique« . Pourquoi? Je n’étais pas à 100% satisfaite et fière de ce que j’avais écrit, contrairement à « Devenir » par exemple. Mais on m’a rappelé que je n’allais pas être tout le temps totalement convaincue de mon travail et que je ne devais pas laisser cette exigence casser mon rythme surtout si l’article était terminé. J’ai été obligé à ce moment-là de prendre du recul: le message que je voulais transmettre était clair et le texte en lui-même était correct donc j’ai lâché la bête.

J’ai accepté de révéler ce que je percevais comme une imperfection.

Ecouter son instinct tout en restant focus

Je choisis ce que je vais publier selon le sentiment que me procure une idée. J’ai cette sensation de mini euphorie qui me traverse quand je sais que j’ai fait un bon choix ou pris une bonne décision. C’est ainsi que je sais si je vais écrire ou non sur un sujet, comme cet article par exemple.

J’ai cependant appris que je ne devais pas laisser mon instinct détourner mon attention. Je me laisse parfois distraire en pleine écriture d’un article par une autre idée alors que je ne suis pas allée au bout de l’autre.

Bon entre nous, je le fais depuis longtemps mais récemment j’ai dû y faire face et commencer à prendre des mesures car j’ai désormais des objectifs et ça m’empêche de les atteindre? D’où également la prise de note – dont je vous parle dans le paragraphe précédent – combinée à une bonne dose de discipline!

Source: Instagram @wetheurban

Que pensez-vous de ce que j’ai mis en place? Avez-vous d’autres conseils?

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